Un an d'échange à l'Illinois Institute of Technology of Chicago, ou lorsque le petit marseillais se rend au pays de l'oncle Sam et de Burger King... Au fan de pied il est pas fada ce minot?! Peuchère, à aller tchatcher avec les Ricains pendant un an, il va nous revenir complètement chèvre. Enfin, lui au moins il se cague pas!

lundi 19 janvier 2009

C'est quand le printemps?


Si j'ai choisi Chicago pour mon année d'échange, c'est en partie parce que je voulais voir ce que c'était qu'un hiver froid. Maintenant j'ai vu et j'ai compris que ce n'était pas pour moi. J'attends donc le printemps avec impatience (impatience n'étant rien d'autre qu'un euphémisme).

Si la neige m'amuse toujours autant, je dois dire qu'elle m'amuse surtout lorsque je suis en vacance et que je n'ai rien d'autre à faire que de faire l'imbécile. Lorsque les choses sérieuses commencent je préfère que le ciel soit dégagé, les routes sèches et les températures clémentes.

Si je vous raconte ça c'est parce qu'aujourd'hui j'ai subi de plein fouet les désagréments de la neige et que ça m'a bien fait... Disons que je m'en serais bien passé.

Les prévisions météorologiques étaient données très mauvaises pour la nuit dernière (tempête de neige et grand froid). On avait donc convenu que je me rendrai à l'aéroport par le train et le métro, moyens les plus sûr pour arriver à destination. Je me suis donc levé à 6h pour attraper le train de 6h50. Première étape réussie. Ensuite je suis allé jusqu'à Boston où j'ai sauté dans la ligne verte. Mission accomplie là aussi. De la ligne verte je suis monté dans la ligne bleue, depuis laquelle j'ai transféré dans la navette qui m'a conduit jusqu'à l'aéroport. Une sacrée expédition réalisée sans fausse note. J'ai ensuite eu droit à l'étape du check-in: montre ton passeport, enlève tes pompes et quitte ta veste. J'ai ainsi pu accéder au niveau suivant: l'embarquement. C'est là que les choses ont commencé à se corser. Notre vol, qui était donné « on time » a été annoncé avec 30mn de retard. Depuis que je suis arrivé aux US j'ai pris American Airline deux fois... Et j'ai toujours eu du retard. Donc jusque là rien d'inquiétant. Et puis les 30mn se sont transformées en 1h. Aïe aïe aïe. Vu comme il neigeait j'ai commencé à me faire du soucis. Mais on a finalement embarqué, on a bouclé les ceintures, ready to go. Et puis le capitaine a dit qu'il fallait attendre les engins de déglaçage. Avec la neige et le froid les appareils sont aussi congelés que les dindes de Thanksgiving dans les congélateurs des supermarchés. Rassurez-vous, Logan International Airport ne dispose pas de four micro-ondes géants avec un mode « defrost ». Mais l'aéroport possède en revanche un bataillon de camions style camion de pompier dont les lances envoient un fluide de déverglaçage. Le truc c'est que 3 camions sont nécessaire pour décongeler un avion. Les appareils doivent donc faire la queue. L'heure de retard est donc passé à 1h30, puis à 2h. On nous a ensuite dit que la piste de décollage était fermée car trop mauvaise. Les 2h de retard sont passées à 3h. Finalement, alors que l'on aurait déjà du être à Chicago, on nous a dit que l'aéroport était fermé jusqu'à nouvel ordre pour cause de tempête de neige, que notre vol était par conséquent annulé, que nous pouvions récupérer nos bagages et que nous devions effectuer une autre réservation.

Lorsque je me suis enregistré, j'ai demandé à changer de place pour avoir un hublot. Je suis donc passé du rang 27 au rang 7, c'est à dire de l'arrière de l'appareil à la tête. Le hublot m'a occupé pendant le temps passé dans l'avion, mais il m'a surtout permis de sortir dans les premiers et de pouvoir de ce fait immédiatement chopper un siège sur le vol suivant programmé à 4:45PM.

Les chutes de neige se sont ensuite calmées et l'aéroport a pu reprendre son activité. Le problème c'est qu'avec tous les vols annulés, toutes les pistes à déneiger, tous les avions à déglacer, évidemment tous les vols ont eu du retard, y compris le vol 1815 d'American Airlines à destination de Chicago. Bref, on a fini par embarquer et on a décollé à 18h30, avec donc près de 2h de retard. J'ai profité de cette journée à l'aéroport pour tester Dunkin Donuts. Le chocolat chaud ne vaut pas grand chose, mais les cookies ne sont pas mauvais. Je ne me suis pas risqué à un donuts tant il semblait lourd de graisse;-)

En fin de compte, je suis arrivé à O'Hare à 20h heure locale (ce qui nous fait du 21h heure de Boston). Le temps de récupérer mon sac, prendre la blue line, puis la green line, je suis arrivé à ma chambre à 22h heure locale (je vous laisse en déduire l'heure de Boston et je ramasserai les copies lors de notre prochaine entrevue). Ce qui se présentait comme un petit vol sympa de 3 heures s'est donc transformé en un long et difficile parcours du combattant. Maintenant c'est concentration sur les cours... Et préparation des prochaines vacances! (en espérant que les températures ne soient pas trop basses. De toute façon je vous promets que vous entendrez parler de l'hiver dans mon futur article!)

PS: j'ai mis l'album photos en ligne dans le précédent post


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