Un an d'échange à l'Illinois Institute of Technology of Chicago, ou lorsque le petit marseillais se rend au pays de l'oncle Sam et de Burger King... Au fan de pied il est pas fada ce minot?! Peuchère, à aller tchatcher avec les Ricains pendant un an, il va nous revenir complètement chèvre. Enfin, lui au moins il se cague pas!

samedi 21 mars 2009

Finies les vacances... Vivement les prochaines



Ah, enfin un article! Après plus d'une semaine de silence ça fait du bien de pouvoir écrire un petit peu. La raison pour laquelle je ne vous ai pas donné de nouvelles est très simple: j'étais en vacances. Cela signifie d'une part que j'étais très occupé, mais aussi que je n'avais pas mon PC avec moi. Pas facile de mettre un message sur le blog dans des conditions pareilles.

Si je n'avais pas emporté mon ordi avec moi, ce n'est pas parce que je partais randonner ou alors que j'allais séjourner dans un endroit sans électricité, mais c'est parce que je voulais v
oyager léger afin de ne pas avoir à enregistrer mes bagages. L'enregistrement des bagages à plusieurs inconvénients. Premièrement il faut faire la queue. Deuxièmement on n'est pas sûr de récupérer sa valise à l'arrivée (sue un vol Marseille Paris vous pouvez vous entendre dire que votre bien est parti pour Bordeaux, je vous assure que c'est vrai, c'est arrivé à Mathilde). Enfin, spécial compagnie américaine, il vous en coûte 15$ pour mettre votre bagage en soute. Bref, il me semblait moins stressant et plus économique de ne pas avoir à faire le "check in". Je suis donc parti pour un semaine avec un petit sac à dos... Et sans ordinateur. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Pour continuer sur ma lancée "check in" avant de vous donner un avant goût de mes vacances, j'aimerais vous dire que je ne suis pas le seul à avoir fait le choix de voyager seulement avec un bagage à main. Par contre je dois être un des rares à avoir choisi l'option "voyage léger". En effet, si les gens ne mettent pas leurs bagages en soute, ils ne réduisent pas pour autant le volume! Résultats des courses: vous vous retrouvez avec un volume incroyable dans la cabine. L'espace réservé aux bagages n'est pas suffisant et vous vous retrouvez avec des trucs de partout et dans tous les sens... Comme ils disent ici "it's sucks".

Bon, pour vous raconter rapidement ma semaine, j'ai pris l'avion samedi dernier à 10h. Après deux petites heures de vol je suis arrivé à Philadelphia. Vu depuis le ciel Philadelphia ressemble à un petit champignon entouré de fumée d'usines... Pas terrible. Vu depuis la terre ça fait petit (toute proportion gardée), presque européen. Il y a bien sûr quelques tours dignes de ce nom, mais elles ne sont pas très nombreuses et les rues deviennent rapidement dégagées. Je n'ai pas fait la queue pour voir la cloche de la liberté "en vrai". Il y a en avait peut-être pour 1h30! Je me suis contenté de lui faire un signe de la main depuis l'extérieur. Je ne suis pas non plus allé gravir les marches du Art Museum (je ne voulais pas rendre Rocky ridicule). Qu'est-ce que j'ai donc fait à Phillie? et bien "just walking around" avec Brian, Colleen et leur fils Andrew. "Walking around" ça veut dire parcourir les rues de la ville et s'imprégnier de l'ambiance générale. Pas de spots touristiques, juste avoir une aperçue de la "véritable" Philadelphia.

Le plus incroyable dans tout cela, c'est que j'ai croisé quelqu'un que je connaissais: un Français, un Insalien: Mickaël! Vous vous souvenez sûrement de Mickaël, qui était venu me chercher à l'aéroport lors de mon arrivée en août dernier et m'avait hébergé chez lui. Hé bien nous nous sommes croisés à Philadelphie, sans que rien n'est était programmé et sans même s'être dit que nous allions à Phillie. Incroyable.

Cette courte visite de Philadelphia a été suivie d'une semaine à Perkasie, petite ville de 9000 habitants à 55km au nord de Phillie. Pas de grands buildings et de grands magasins, pas de touristes et
de cols blancs, pas de feus rouges et de policiers, pas de taxis et de musées... Mais des petites routes et des grands champs... Parfait pour faire du vélo. Pas besoin que j'aille plus loin, je suppose que vous avez compris que ma semaine a été une longue partie ed manivelle avec Brian. Pas de grandes sorties, mais avec une moyenne journalière de 30 miles, on peut dire que l'on s'est fait plaisir.
Dimanche: nuageux et frisquet. Lundi, nuageux et correcte. Mardi, ensoleillé et bon. Jeudi pl
uvieux et froid. Vendredi, neigeux et froid (ouais, vendredi on n'a pas rigolé et on était bien content de rentré à la maison). Et mercredi alors? Mercredi c'était très beau et très chaud et on est allé à New York.
Oui, oui, mesdames et messieurs vous n'avez pas la berlue, New York City, ou plutôt New York Busy. Mes parents et mes collègues m'avaient prévenus: "tu verras, New York est incroyable", "il n'y a rien comme New York"... Bla bla bla. Et bien ce n'était pas du pipo! Je ne suis resté que quelques heures dans la Big Apple, mais j'ai compris ce que c'était... Et je peux vous certifier que j'y retournerais pour une visite plus complète (pas cette foic-ci, mais j'y retournerais!). Vu depuis Staten Island, où on a garé le van, la ville paraît immense. Mais lorsque le ferry se rapproche de Manhattan, ce n'est pas immense c'est... c'est... euh... très beaucoup immense. Incroyable. La skyline de
Chicago ferait presque de la peine (mais elle reste tout de même ma préférée:-). En fait ce n'est pas la taille des buildings qui impressionne mais le nombre de tours et la densité. Vous n'êtes cependant pas au bout de vos surprises. A peine descendus du ferry vous vous retrouvez au milieu d'un flot incroyable de piétons, vélo, bus, taxis, voitures, camions et autres. Ca bouge dans tous les sens, n'importe comment, chacun fonce sans se préoccuper de ce que fait son voisin. Je me demande encore comment c'est possible qu'il n'y est pas plus d'accrochages.
Au milieu de tout ce bazar il y a eu Brian, moi et nos deux vélos pendant 8 heures. En 8 heures nous avons tout juste eu le temps de faire un aller retour entre Statent Island puis la pointe sud de Manhattan jusqu'à Central Park avec un petit détour par Ground Zero ( d'où l'on ne voit rien parce qu'ils sont en train de bâtir une nouvelle tour encore plus haute et que le chantier est entouré de barricades) et Time Square. J'ai déjà pédalé pas mal. Mais jamais je n'avais pédalé dans des conditions pareilles. Sur Brodway vous avez intérêt à regarder devant, derrière, sur les côté, par terre, tout à la fois pour prévenir les gens qui traversent sans regarder, les taxis qui tournent sans clignotants, les limosines qui vous font des queues de poissons, les bus qui déboitent sans prévenir. En résumé, c'est physique (parce qu'il faut tout de même pédaler) et psychique (parce que nerveusement usant). Mais c'est une grande expérience et je retournerais à New York.
Maintenant je suis de retour dans ma petit chambre avec mon cher bureau et mes bouquins. Trois mid terms m'attendent d'ici jeudi. Vu le travail que j'ai fourni ces derniers jours (nul, mais pas négatif:-) il va falloir que je carbure un peu pour être au point en temps voulu. Mais après une semaine de vélo ça ne devrait pas être un problème.
Par contre je ne pense pas que je mettrais un article d'ici jeudi soir (au plus tôt). C'est couillon parce que j'ai plein de choses à raconter (avec parmi elles autant de bêtises que de choses sérieuses:-). Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est que partie remise, je vous promets que je vous raconterez une ou deux petites anecdotes sur cette semaines de Spring Break.


No comment...

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